L’arrêt des services de communication ENX par Orange Business : Impact et solutions de remplacement

L’arrêt des services de communication ENX par Orange Business : Impact et solutions de remplacement

Le secteur automobile, fortement dépendant des échanges de données informatisés (EDI) pour ses opérations logistiques et de production, s’apprête à traverser une phase de transition majeure. Orange Business Services, opérateur historique du réseau ENX (European Network Exchange), a annoncé l’arrêt de ce service à la fin de l’année 2024. Cette décision a des répercussions significatives sur de nombreux utilisateurs, notamment Renault, un des acteurs clés de ce réseau. Face à ce changement, Renault a pris des mesures proactives pour assurer la continuité de ses échanges EDI, en adoptant le protocole OFTP2 comme nouvelle norme de communication.

ICD International est impliqué dans le POC qui vise à tester le déploiement d’OFTP2 et la mise en œuvre d’une solution clé en main via un service RVA (Réseau à Valeur ajoutée).

 

L’arrêt du réseau ENX : Contexte et enjeux

L’annonce de la fermeture du réseau ENX par Orange Business Services marque la fin d’une ère pour les échanges sécurisés de données dans l’industrie automobile. ENX a été un pilier de la communication entre constructeurs, fournisseurs et partenaires, permettant des échanges rapides et sécurisés d’informations pour la chaîne d’approvisionnement.

 

La réponse de Renault : Adoption de l’OFTP2

Pour garantir la continuité des échanges EDI après la fermeture d’ENX, Renault a choisi de migrer vers le protocole OFTP2 (Odette File Transfer Protocol 2). Ce protocole offre des avantages significatifs en termes de sécurité, de fiabilité et de compatibilité avec les technologies actuelles. Il permet de maintenir des échanges fluides et sécurisés entre Renault et ses partenaires commerciaux, assurant ainsi la pérennité des opérations de la chaîne d’approvisionnement.

Renault s’engage à rendre cette transition aussi transparente que possible pour ses partenaires. Les équipes techniques de Renault seront mobilisées pour accompagner chaque étape du processus, garantissant une migration en douceur des systèmes vers le protocole OFTP2.

 

Détails de la transition et planification

Compte tenu du délai court pour migrer l’ensemble des flux EDI, des négociations ont été engagées avec Orange pour prolonger le service ENX jusqu’à fin 2025. Cependant, pour les fournisseurs ayant des liaisons cuivre, l’arrêt des accès ENX sera aligné sur le calendrier de cessation des liaisons cuivre établi par Orange. Un planning détaillé de migration est en cours d’élaboration et sera communiqué prochainement aux entreprises concernées.

 

Une Solution simple : le service RVA

Pour les fournisseurs de Renault confrontés à la fermeture imminente du réseau ENX, le service RVA (Réseau à Valeur Ajoutée) d’ICD International constitue une solution clé en main simple et efficace. Ce service offre une infrastructure solide et sécurisée, permettant de maintenir les échanges EDI avec Renault et d’autres partenaires commerciaux sans interruption. En optant pour le RVA, les fournisseurs peuvent anticiper simplement la fermeture d’ENX et assurer la continuité de leurs opérations.

 

Conclusion

L’arrêt des services de communication ENX par Orange Business Services représente un défi important pour l’industrie automobile. Toutefois, grâce à la proactivité de Renault et à l’adoption du protocole OFTP2, la continuité des échanges EDI est assurée. Des solutions simples telles que le service RVA, offrent aux fournisseurs des moyens fiables et sécurisés pour maintenir leurs opérations. En cette période de transition, Renault et ICD International restent à la disposition de ses partenaires pour garantir une migration en douceur et assurer la pérennité des échanges commerciaux.

Ce qu’il faut retenir des spécifications externes de Juin 2024

Ce qu’il faut retenir des spécifications externes de Juin 2024

La DGFIP a publié le 19 juin dernier une nouvelle version des spécifications externes du PPF. Ce document de référence décrit en 200 pages le fonctionnement du PPF et comment interagir dans le cadre de la mise en oeuvre de la facture électronique obligatoire.

Cet article propose un résumé des principales évolutions de ces spécifications et les points à retenir de cette dernière version.

Les modifications majeures

En préambule, rappelons que le PPF est la plateforme étatique au centre de la réforme. Elle couvre 3 fonctions majeures :

  • La gestion de l’annuaire des entreprises assujetties à la TVA,
  • La collecte des données pour l’administration fiscale, en lien notamment avec les PDP (Plateformes de Dématérialisation Partenaires),
  • Les services d’échange de factures, de suivi des statuts et de collecte du e-reporting.

Les évolutions de l’annuaire

Les spécifications externes 2.4 redéfinissent la gestion de l’annuaire qui sera mis en production à la fin de cette année.

Cet annuaire sera notament constitué à partir de la base SIREN pour recenser les organisations assujeties à la TVA ainsi que les entités publiques et les SIRET correspondants. Cela permettra notamment d’identifier si une entreprise est privée (B2B) ou publique (B2G).

Le fonctionnement revu de l’annuaire apporte quelques possibilités supplémentaires notamment pour ce qui est de la gestion des adresses de facturation afin de faciliter le dispatch des factures selon la typologie d’achat par exemple.

A noter que les éléments techniques pour définir les API et les messages à utiliser figurent dans cette nouvelle version.

Des précisions à propos du B2G

Les transactions qui concernent les établissement publiques, aujourd’hui traitées via Chorus Pro suivront le même processus que celui actuellement en place. Les factures à destination du secteur public devront transiter par le PPF obligatoirement. Autrement dit, les PDP n’auront qu’un rôle d’OD pour ces flux.

La gestion du lisible.

Cette version 2.4 apporte des précisions sur la version lisible qui pourra accompagner les factures au format structuré (UBL, CII ou autres). La pièce jointe “LISIBLE” devra présenter l’exhaustivité des données de la facture structurée.

A noter que le format Factur-X intègre par définition d’un lisible.

A propos des cycles de vie

Le document du 19 Juin apporte plus de détails sur les cycles de vie. En substance, ils peuvent être de 2 types :

  • liés aux flux. Générés automatiquement par les plateformes, les statuts serviront alors “d’acquittement technique” et seront transmis à chaque échange de flux.
  • liés au métier. Il s’agit des statuts fonctionnels de la facture et seront principalement initiés par le métier. (par exemple pour des factures en litige)

Le document présente de nouveaux schémas expliquant la mécanique des statuts selon les circuits, les canaux, les acteurs etc.

Des compléments sur certains cas d’usage

Certains cas d’usage sont complétés par cette nouvelle mouture. Notamment en ce qui concerne les situations de sous-traitance et de co-traitance, ainsi que la possibilité de dérouter une facture (”Facturé à”).

Cette version 2.4 des spécifications externes du PPF apporte un certain nombre de nouvelles informations pour permettre à chacun d’avancer dans le déploiement de la facture électronique. Nous notons toutefois quelques coquilles ou incohérences notamment sur les dates de tolérances annoncées qui amèneront probablement la DGFIP à publier une version corrigée dans le courant de l’été.

Cet article relate les grandes lignes des dernières évolutions des spécifications techniques et des cas d’usages livrés par la DGFIP. Si vous souhaitez en savoir plus et mieux comprendre l’impact sur le déploiement de la facture électronique obligatoire dans votre entreprise, n’hésitez pas à contacter nos experts.

ICD International partenaire technologique de TBS group sur la facture électronique

ICD International partenaire technologique de TBS group sur la facture électronique

TBS group est un éditeur de solutions de gestion et de monétisation des revenus d’audience pour les médias et la communication. Leader français de la gestion commerciale des régies publicitaires et de la gestion d’abonnements, TBS Group propose un ERP complet et unique qui consolide l’ensemble des revenus médias.

ICD International est un éditeur français, expert des solutions de dématérialisation depuis plus de 30 ans. Membre d’EDIPUB, ICD international accompagne le secteur des médias (agences et régies) pour la dématérialisation des factures et également des mandats avec la solution MyMandat. Impliquée depuis 2019 auprès de la DGFIP pour le déploiement de la facture électronique obligatoire, ICD International développe depuis de nombreuses années une solution de dématérialisation des factures et se positionne comme future PDP.

TBS group a choisi de s’appuyer sur la plateforme Dematrust pour compléter leur offre et anticiper le passage à la facture électronique obligatoire.

Ce partenariat offrira aux utilisateurs de solutions TBS group les outils nécessaires pour transmettre et recevoir des factures électroniques, assurer l’ensemble des contrôles techniques et métiers conformément à la législation française (appliquée à partir de 2026) et aux réglementations de plus de 65 pays dans le monde.

“Les spécificités des processus de facturation du secteur des médias (Loi Sapin) sont parfaitement maîtrisées par les équipes ICD International, ce qui nous permet aujourd’hui d’accompagner au mieux les clients de TBS group.

“Nous sommes très fiers de ce partenariat qui nous permet d’accompagner les Agences, Régies et Annonceurs dans leur dématérialisation des flux factures fournisseurs et clients” – Florence Naudin – DG ICD International

« Le partenariat d’aujourd’hui avec ICD International est le fruit naturel d’une collaboration fructueuse depuis de nombreuses années entre nos deux sociétés autour de l’EDIPUB. C’est donc avec un grand plaisir sans hésitation que nous nous engageons dans cette nouvelle aventure de la dématérialisation des factures ensemble. » – Nicolas DANIEL – Président TBS Group

Just-in-Time vs Just-in-Sequence

Just-in-Time vs Just-in-Sequence

Just-in-Séquence et Just-in-Time au service de l’excellence opérationnelle

Quand pour l’industrie, l’efficacité et la rentabilité sont primordiales ; le juste à temps (JIT) et le juste en séquence (JIS) offrent des solutions de rationalisation et d’optimisation de la supply chain, et par voie de conséquence directe, celle du BFR .

Quelles différences entre ces deux stratégies visant la performance, comment s’appliquent-elles et comment transforment-elles les processus de fabrication ?

 

Comprendre le Just-In-Sequence (JIS)

Le Just-In-Sequence propose une approche synchronisée de la fabrication. Les composants nécessaires à l’exécution sont livrés directement au poste de la chaîne de production, exactement au moment et dans l’ordre où ils sont nécessaires.

Cette synchronisation et ce séquençage précis permettent aux équipes d’assemblage de se concentrer sur leurs tâches, sans avoir à trier les pièces.

Connu dans l’industrie automobile sous le nom de In-Line Vehicle Sequencing (ILVS), le JIS optimise le processus de fabrication en se concentrant sur les tâches à plus forte valeur ajoutée et réduit le besoins de stocks.

 

La différence avec le Juste-à-Temps (JIT)

Alors que le Juste-à-Temps (Just-In-Time) se concentre sur la livraison de pièces “juste à temps” pour être utilisées, minimisant ainsi les stocks, le JIS ajoute une couche critique de séquençage. Cela permet non seulement de garantir une livraison en temps voulu, mais aussi de s’assurer que les composants arrivent dans l’ordre précis requis pour l’assemblage. Le JIS peut donc être considéré comme une extension du JIT, conçu pour améliorer encore l’efficacité de la chaîne de production.

 

La mécanique du JIS

La mise en œuvre du JIS exige une coordination et une communication parfaite entre le fabricant et les fournisseurs. Les composants doivent être préparés et expédiés pour arriver précisément au bon moment et dans le bon ordre. Ce niveau de détail nécessite une planification rigoureuse et un back-end numérique sophistiqué capable de se connecter de manière transparente avec les fournisseurs.

 

Les avantages du Just-in-Sequence

  • Réduction des coûts d’entreposage : En livrant les composants directement sur la ligne, les fabricants peuvent réduire considérablement les coûts de stockage et de manutention.
  • Assemblage rationalisé : Les équipes reçoivent les pièces dans l’ordre exact où elles sont nécessaires, ce qui simplifie le processus d’assemblage et réduit les risques d’erreurs.
  • Amélioration de l’efficacité de la production : Les pièces étant fournies directement à la ligne, la complexité de la coordination de la logistique interne est minimisée, ce qui permet des opérations plus fluides et moins onéreuses.

 

Les défis du JIS

Cependant, la précision nécessaire à la mise en oeuvre du JIS s’accompagne de quelques challenges :

  • Dépendance à l’égard des fournisseurs : toute perturbation de la chaîne d’approvisionnement peut interrompre la production, ce qui rend le fabricant très dépendant de l’efficacité de ses fournisseurs.
  • Des erreurs dans la séquence de livraison des pièces peuvent entraîner des retards de production importants et des erreurs d’assemblage potentielles.
  • La mise en œuvre efficace du JIS nécessite des solutions logicielles sophistiquées qui assurent une communication et une gestion logistique en temps réel.

 

Le JIS pour quelles industries ?

Le JIS est particulièrement utile dans des secteurs tels que l’automobile, où la variété et la personnalisation des produits sont importantes. Par exemple, un constructeur automobile peut avoir besoin de portes de couleurs spécifiques livrées dans l’ordre pour correspondre aux voitures sur la chaîne de montage, ce qui rend le JIS idéal pour garantir que chaque composant s’aligne parfaitement avec le véhicule en cours d’assemblage.

 

 

Le JIT et le JIS offrent tous deux des avantages substantiels au manufacturing, mais le choix entre les deux doit être dicté par les besoins spécifiques de l’environnement de production.

Pour ceux qui ont besoin d’une grande précision et de personnalisation, le JIS offre une solution intéressante et pousse ainsi la robustesse des processus de chaîne d’approvisionnement.

À mesure que la fabrication continue d’évoluer, l’intégration de ces méthodologies avec des outils numériques avancés devient cruciale pour atteindre un niveau supérieur dans l’efficacité opérationnelle.

Compte rendu du rassemblement de la communauté des relais à Bercy

Compte rendu du rassemblement de la communauté des relais à Bercy

Dans le cadre de l’évolution réglementaire marquante que constitue l’obligation de la facturation électronique en France, une réunion clé s’est tenue ce 16 février, rassemblant la communauté des relais de communication à Bercy.

Cet événement a été le théâtre de nombreuses annonces et précisions sur les modalités de mise en œuvre de cette réforme. Cet article se propose de relayer les informations essentielles divulguées lors de cette rencontre pour vous éclairer sur les étapes à venir et vous soutenir dans votre transition vers la dématérialisation des factures.

Face aux enjeux de la réforme, une nouvelle approche projet

L’objectif principal de cette réforme, portée par la Direction Générale des Finances Publiques (DGFIP) et l’Agence pour l’Informatique Financière de l’État (AIFE), est de simplifier, sécuriser et moderniser les processus de facturation au sein des entreprises françaises. En considérant la diversité et la complexité de l’écosystème, les enjeux de collaboration ont été rappelés, soulignant l’importance de l’adhésion de tous les acteurs impliqués.

Cette introduction a d’ailleurs été l’occasion pour la DGFIP d’expliquer une nouvelle organisation du projet centrée sur la vision utilisateur. Elle a pour objectif d’offrir une meilleure lisibilité, une meilleure stabilité et une logique de progressivité afin de sécuriser la mise en œuvre de la réforme.

La réunion a mis en lumière plusieurs avancées significatives, notamment l’introduction de nouveaux moyens et équipes au sein de la DGFIP, de l’AIFE, ainsi que chez les prestataires en charge de développer le Portail de la Facture Électronique (PPF).

Des ateliers de construction avec le Forum National de la Facture Électronique (FNFE) ont également été instaurés, adoptant une nouvelle méthode de collaboration pour hiérarchiser et prioriser les cas d’usage les plus pertinents.

A propos du calendrier

Le calendrier de mise en application n’a pas évolué. Pour rappel, à compter du 1er septembre 2026, toutes les entreprises assujetties à la TVA devront être en mesure de recevoir des factures au format électronique. Seules les ETI et Grandes Entreprises seront dans l’obligation d’émettre leur facture au format dématérialisé.

A partir du 1er septembre 2027, les TPE et PME devront à leur tour être en capacité d’émettre des factures électroniques.

Les discussions et annonces ont réaffirmé la volonté d’un déploiement progressif de la réforme. Cette approche graduelle permettra aux entreprises de s’adapter à leur rythme, en bénéficiant du soutien nécessaire pour intégrer les nouveaux processus de facturation électronique.

Immatriculation des PDP : des points marquants

Pour tenir ce calendrier, les échéances liées à l’immatriculation des PDP sont clés.

La publication d’un décret au début du 2em trimestre 2024 visant à permettre de délivrer les premières immatriculations des Prestataires de Dématérialisation de la Facture (PDP) malgré l’indisponibilité du Portail de la Facture Électronique (PPF).

L’immatriculation des PDP devrait donc se faire en deux étapes :

     

      • Au plus tard en Juillet 2024 seront délivrées des immatriculations provisoires.

      • Ces immatriculations devront être confirmées par des tests techniques qualificatifs

    Focus sur la préparation technique

    Un focus particulier a été fait sur la préparation technique, annonçant que la norme sera “cristallisée” au printemps 2024. Une documentation technique sera publiée dans la foulée pour permettre aux PDP de s’appuyer sur des descriptifs fonctionnels et techniques stabilisés pour adapter ou développer les plateformes.

    Un test des PDP sur l’annuaire sera mené avant la fin d’année 2024. Cette phase de tests était très attendue car cruciale pour assurer une transition fluide vers la facturation électronique.

    Suivront en 2025 des phases de qualification pour les PDP et une phase pilote ouvrant les services pratiquement dans leur intégralité.

    Cette réunion a permis de faire le point sur l’état des lieux du parcours vers l’obligation de la facture électronique en France. Elle a donné quelques perspectives et quelques jalons importants pour permettre à chacun de poursuivre sa préparation.

    Les premières immatriculations et les tests de l’annuaire sont les prochaines échéances clés pour accompagner cette transition vers l’e-invoicing.

    📌 La plateforme ICD International Dématrust est officiellement candidate pour devenir PDP. Elle couvre le périmètre définit par la réforme, et propose des fonctionnalités avancées pour répondre aux besoins métier et couvre les contraintes légales de plus de 65 pays. Téléchargez dès maintenant une démo complète de la plateforme présentée à l’occasion d’un Webinaire du 19 mars.