ICD International et Adwanted s’associent pour accompagner les acteurs de la publicité dans leur facture électronique obligatoire.

ICD International et Adwanted s’associent pour accompagner les acteurs de la publicité dans leur facture électronique obligatoire.

Adwanted est un acteur international spécialisé dans les métiers de la publicité à travers ses activités Data & Content et Softwares & Solutions. Éditeur de la solution MediaPilot, pour la gestion des réservations et de la facturation des campagnes publicitaires, Adwanted a choisi ICD International pour développer les fonctionnalités liées à la facture électronique obligatoire.

ICD International est un éditeur français, expert des solutions EDI depuis plus de 30 ans, engagé dans les ateliers de la DGFIP depuis 2017 et membre d’EDIPUB. ICD International développe depuis de nombreuses années une solution de dématérialisation des factures et se positionnent comme future PDP.

Répondre à la réforme et optimiser les processus de facturation

Ce partenariat assure aux utilisateurs de Mediapilot leur mise en conformité à la facturation électronique obligatoire. Les fonctions de dématérialisation des factures portées par ICD International, seront intégrées au système de facturation de MediaPilot pour, notamment :

  • transférer les factures dématérialisées à la solution ICD International,
  • vérifier la conformité des factures avant transmission au portail de l’état ou à la PDP clients
  • suivre le cycle de vie des factures
  • remonter des informations et KPI’s directement dans MediaPilot

Outre la réponse aux nouvelles obligations légales, ce partenariat offre des fonctionnalités métier avancées pour automatiser et optimiser les processus de traitement des factures clients et fournisseurs (mise en œuvre de workflow de validation des factures, déploiement d’un portail clients / fournisseurs, gestion de recouvrement…)

Pour en savoir plus, découvrez notre dernier webinaire :

Préparer votre entreprise à mise en place de la réforme

Afin de permettre aux acteurs de la publicité de préparer sereinement la transition vers la facture électronique obligatoire. ICD International et Adwanted proposent une offre de conseil qui permet de confronter vos pratiques de facturation actuelles aux exigences de la réforme pour identifier les transformations à mener et les priorités à traiter.

Pour en savoir plus sur l’offre trajectoire 2024

Cas d’Or de la dématérialisation : ICD international récompensé par 4 prix

Cas d’Or de la dématérialisation : ICD international récompensé par 4 prix

Les premiers Cas d’Or de la Dématérialisation se sont tenus le 8 novembre dernier. Devant le mouvement de fond que représente la dématérialisation dans toutes les entreprises, les Cas d’Or du Digital ont développé une nouvelle catégorie visant à présenter des cas d’usage représentatifs sur les besoins de démat’ au sein des entreprises et des enjeux associés.

Les meilleurs dispositifs en dématérialisation

Le palmarès de l’édition 2022 a été constitué par un jury composé de 14 décideurs particulièrement investis dans la dématérialisation et la digitalisation des processus de leur organisation.

Parmi les 13 prix décernés ce soir-là, ICD International en a remporté 4, dont le prix de l’Innovation et de la relation Fournisseurs avec le cas Leroy Merlin.

La solution de dématérialisation des Mandats Publicitaires développée pour EdiPub ainsi que le projet de Migration EDI mené pour Universal Music ont également été récompensés par un Cas d’Or.

Rendez-vous est pris pour 2023.

La prochaine édition des Cas d’Or se tiendra en novembre 2023. Il est fort à parier que parmi les dossiers soumis au jury, beaucoup traiteront de la dématérialisation de la facture et de la transition vers la facture électronique obligatoire qui assurément sera un enjeu central pour toutes les entreprises dans les mois à venir.

ICD International répondra présent pour proposer une solution innovante, conforme aux obligations réglementaires et adaptée au contexte de l’entreprise, qui, nous l’espérons, sera récompensée par un Cas d’Or 2023.

Facture électronique obligatoire en 2024 : le décret publié

Facture électronique obligatoire en 2024 : le décret publié

Le 7 octobre dernier le décret 2022-1299 et son arrêté, relatif à la généralisation de la facture électronique étaient publiés au journal officiel.

Il fixe les modalités de mise en oeuvre des obligations d’émission et de réception des factures électroniques, de transmission des données de facturation à la DGFIP et du paiement.

Même si les nombreux ateliers organisés par la DGFIP et les différents supports de spécifications techniques en émanants avaient déjà largement décrits les conditions d’application de la réforme, la publication du décret les gravent dans le marbre.

Il apporte également un certain nombre de précisions ou d’ajustements à retenir :

1 – Les mentions obligatoires :

Le décret annonce 4 nouvelles mentions obligatoires qui devront accompagner la facture :

  • N° de Siren du client
  • la catégorie de vente (vente de bien, de service ou mixte)
  • l’option de TVA au débit
  • l’adresse de livraison si elle est différente de l’adresse de l’acheteur.

Ces modifications s’appliqueront selon le même calendrier que l’entrée dans la réforme et concernera toutes les factures.

2 – Le très large périmètre d’actions des PDP

Les Plateformes de Dématérialisation Partenaires (PDP) auront un champ d’actions élargit et très complet. Ainsi elle pourront intervenir pour :

  • Emettre, transmettre et réceptionner la facture sous une forme électronique du fournisseur au client
  • Extraire les données utiles des factures électroniques pour les transmettre à l’administration fiscale via le Portail Public de Facturation (PPF)
  • Réceptionner les données de transaction demandées dans le cadre du e-reporting et les transmettre au PPF
  • Recueillir les données de paiement des prestations de service.
  • Contrôler la qualité des données de facturation, de transaction et de paiment
  • Assurer le correct adressage des factures grâce aux informations de l’annuaire
  • Assurer la conformité des factures aux régles fiscales
  • Gérer et transmettre les statuts de traitement des factures
  • Conserver l’historique de leurs actions et des flux traités

2.1 des exigences de sécurité fortes

Les PDP devront en parallèle répondre à un cahier des charges strict notamment sur les questions de sécurité. Elles devront notamment être certifiées ISO27001 dès leur demande d’immatriculation et garantir qu’aucune donnée ne pourra être transférée en dehors de l’UE. Les accès users des PDP devront également répondre à des exigences de sécurité forte (identification à double facteurs, identité numérique professionnelle…)

2.2 des exigences d’interopérabilité

Les PDP auront l’obligation d’être inter-opérées avec le Portail Public de Facturation et au moins une autre PDP, mais également avec l’ensemble des destinataires de ses clients.

Cela revient en réalité à attendre des futures PDP qu’elles disposent d’une solution d’inter-opérabilité totale sauf pour quelques cas très particuliers. (PDP qui ne cibleraient qu’une communauté restreinte de fournisseurs et clients)

2.3 le rôle d’alimentation et de maintien de l’annuaire.

Les PDP auront également la responsabilité d’enregistrer les entités déclarées et leur représentant ; et elles seront garantes de la réalité de ces informations.

3 – les formats des factures sont confirmés

Le décret confirme que les formats UBL, XML CII et format mixte PDF A/3 + données minimum requises ou plus sous XML CII sont bien ceux qui devront être utilisés à compter du 1er juillet 2024. Cela confirme donc Factur-x, même si certaines précisions manquent encore sur le format de la version lisible de la facture qui doit accompagnée le format structuré.

La parution de ce décret entérine beaucoup de modalités et de paramètres de la mise en oeuvre de la généralisation de la facture électronique.

Il reste évidemment quelques détails à affiner qui devraient être traités dans les prochaines spécifications techniques et le Bofip qui devraient paraître d’ici la fin de l’année.

Toutefois, la réforme et sa mise en application sont aujourd’hui suffisamment précises pour que le travail de mise en conformité et d’optimisation des processus financiers et comptables soit enclenché.

Pour vous accompagner dans ce projet qui engage l’entreprise dans des modifications assez profondes de ses pratiques financières, comptables et fiscales, nous avons conçu une offre de conseil spécifique pour vous aider à définir votre projet et engager votre transition sereinement et en en tirant le meilleur parti.

Blockchain : une clé pour la sécurité, l’authenticité et la certification des documents

Blockchain : une clé pour la sécurité, l’authenticité et la certification des documents

A l’heure où le processus de dématérialisation des échanges et des transactions entre entreprises s’intensifie. Les questions de sécurisation et de fiabilisation des échanges et des flux de documents sont centrales. La Blockchain apporte des réponses fortes en se positionnant comme une source unique d’informations fiables entre les partenaires BtoB.

Pour mieux comprendre cette technologie, son fonctionnement, et son utilisation notamment dans une stratégie de dématérialisation, nous avons interrogé Mohamed Amine Legheraba, Expert technique blockchain, cryptoactifs & web3 chez Deloitte.

Qu’est-ce que la Blockchain ?

« La Blockchain est une technologie développée depuis 2008, spécialisée dans le stockage et la transmission d’information. Chaque blockchain correspond à un registre, une grande base de données qui peut être partagée avec l’ensemble de ses utilisateurs. Chaque utilisateur a accès à ces données, et peut y inscrire de nouvelles informations, selon les règles fixées par un protocole informatique très sécurisé.

Les informations sont stockés dans la blockchain sans aucun intermédiaire. Chaque modification effectuée par un utilisateur est donc visible par l’ensemble des utilisateurs en temps réel. Cela garantit une source unique et fiable des données. »

Comment fonctionne la blockchain ?

« La blockchain est une base de données distribuée, qui va conserver l’historique des transactions entre les utilisateurs depuis sa création. Chaque ordinateur héberge une copie de la base de données. Chaque utilisateur possède une clé cryptographique qui l’identifie sur le réseau, ainsi on peut savoir qui a inscrit chaque nouvelle information.

Lorsqu’une transaction est faite, celle-ci va être transmise à l’ensemble du réseau jusqu’à atteindre l’ordinateur d’un participant validateur qu’on appelle un « mineur ». Celui-ci va vérifier si la transaction est valide ou non. Si oui, elle est incluse (ainsi que les autres transactions en attente) dans la base de données sous forme de bloc de données (c’est le « block » dans « blockchain »). Une fois qu’un bloc est ajouté dans la blockchain, cela signifie que la transaction est irrévocable et infalsifiable.

Contrairement à une transaction « classique », la donnée ne circule pas par un tiers de confiance, comme une institution ou une banque, mais via un réseau pair-à-pair. »

Quels avantages ont les entreprises à utiliser la blockchain ?

Pour une entreprise, l’utilisation de la Blockchain est un excellent moteur d’efficience opérationnelle, de fiabilité et de fluidité des échanges au sein de son l’écosystème.

Concrètement, et quel que soit son domaine d’application ou le secteur d’activité, l’usage de la blockchain permet :

  • d’accélérer les transactions, parce que exécuter une transaction ne prend que quelques minutes,
  • de sécuriser et fiabiliser fortement les informations car elles sont validées par plusieurs nœuds validateurs qui surveillent le système et se contrôlent mutuellement,
  • de gagner en efficacité tout au long de la supply chain car toutes les données échangées standardisées et harmonisées favorisant l’automatisation et l’optimisation des processus en réduisant les intermédiaires,
  • la transparence et la traçabilité des échanges car tous les utilisateurs peuvent voir les transactions et leur historique. »

Comment la Blockchain est-elle utilisée aujourd’hui par les entreprises ?

« Aujourd’hui la Blockchain est majoritairement utilisée par le secteur financier. Historiquement, cette technologie a été conçue pour soutenir les échanges de crypto-monnaies comme le Bitcoin. En effet, ce sont des monnaies internationales et qui ne dépendent d’aucun organisme centralisateur. Elles permettent donc des échanges monétaires à peu de frais partout sur la planète, sans dépendre d’un tiers de confiance.

Mais depuis la blockchain a conquis d’autres secteurs et créé de nouvelles chaînes de valeur :

  • dans le secteur financier pour valider plus rapidement des opérations bancaires
  • dans le secteur des assurances pour automatiser certaines procédures de remboursement
  • dans la logistique pour assurer la traçabilité des produits et des différentes interventions sur la supply chain
  • dans le secteur pétrolier et gazier pour gérer les cycles de transaction, déterminer les prix et négocier les contrats. »

Pouvez-vous nous présenter des exemples d’application de la blockchain à la dématérialisation des documents ?

1 – Garantir l’authenticité de factures

Crée en 2020 par la Caisse des Dépôts, EDF, Engie et La Poste, la société Archipels a développé une plateforme de certification documentaire basée sur la Blockchain. Concrètement, elle va chercher le document d’origine chez l’émetteur et lui attribue un identifiant numérique unique, et l’inscrit dans la blockchain avec un horodatage.

Par exemple, Archipels authentifie les factures émises par EDF, ce qui permet d’éviter tout acte de falsification des documents.

2 – Certifier les documents officiels et à valeur probante à l’échelle européenne

À l’horizon 2030, les citoyens, les résidents et les entreprises de l’Union européenne qui le désirent pourront se prévaloir d’une identité numérique européenne grâce à un portefeuille numérique installé sur leur smartphone.
Les citoyens pourront alors accéder directement à ses documents d’identification officiels et faire valoir leur authenticité dans tous les États membres. Chaque document aura une empreinte unique sur la blockchain vérifiable par des applications.

Cette identité numérique sera aussi reconnue par les acteurs privés offrant des services en ligne (banque, location de véhicule, location d’appartement…).

La Blockchain ouvre une nouvelle ère technologique avec la promesse de pouvoir coopérer et se coordonner sans tiers de confiance. Cette promesse se concrétise par exemple dans le cas d’usage des NFT et des métaverses, car la blockchain garantie à l’utilisateur un contrôle sur ces biens et propriétés numériques. Pour ce qui est de la dématérialisation des documents et de la facture électronique, la blockchain peut compléter l’EDI pour garantir des transactions fluides entre les partenaires commerciaux, sur la base de documents fiables et vérifiés dont la valeur probante est garantie.