Abandon du PPF : des éclaircissements de la DGFIP

Abandon du PPF : des éclaircissements de la DGFIP

Le 5 novembre dernier, la Direction Générale des Finances Publiques (DGFIP) a organisé une réunion d’information destinée aux Plateformes de Dématérialisation Partenaires (PDP), marquant une étape importante dans le projet de réforme de la facture électronique obligatoire. Cette réunion faisait suite à l’annonce officielle de l’abandon partiel de certaines fonctionnalités du Portail Public de Facturation (PPF), confirmée par un communiqué de presse du gouvernement. Les représentants des PDP immatriculées ou en cours de candidature ont pu ainsi obtenir des éclaircissements sur les nouvelles orientations et prochaines étapes de la réforme.

Abandon du Portail Public de Facturation : pas d’incidence sur la trajectoire de la réforme

La décision d’abandonner les fonctions « portail » du PPF résulte principalement de l’augmentation des coûts de développement et des retards successifs du projet, qui a été reporté à deux reprises. Selon la DGFIP, cet abandon n’affectera pas la trajectoire globale de la réforme. Parmi les trois grandes fonctions initialement assignées au PPF – l’annuaire, la centralisation des données de facturation et le portail de facturation gratuit – seule la dernière a été abandonnée. Ainsi, l’État ne proposera pas de solution de facturation gratuite pour les entreprises, estimant que l’écosystème des PDP est suffisamment mature et robuste pour assurer la continuité de cette mission.

Vers une révision du cadre réglementaire et technique

L’abandon du portail de facturation gratuit impose néanmoins une révision des textes réglementaires, notamment le décret qui mentionne explicitement le rôle du PPF. La DGFIP prévoit une mise à jour pour 2025, qui pourrait inclure d’autres simplifications et ajustements en réponse aux évolutions techniques et aux besoins du marché. De nouvelles spécifications techniques externes, adaptées à cette nouvelle configuration, sont également en cours d’élaboration. Leur publication est attendue pour le 15 décembre 2024 et portera principalement sur les fonctionnalités liées à l’annuaire et au e-reporting.

Par ailleurs, l’État entend renforcer la gouvernance de l’interopérabilité fonctionnelle entre les PDP pour faciliter l’échange fluide de données. Ce sujet sera abordé en collaboration avec les acteurs du secteur dans le but de garantir une interopérabilité optimale et de standardiser les échanges de données.

Les prochaines étapes : des phases de test et un accompagnement renforcé

La réunion a permis de détailler le calendrier des prochaines étapes de la réforme. Dès janvier 2025, une phase de test de l’annuaire sera ouverte avec des PDP « beta-testeurs », ce qui permettra d’évaluer la connectivité et l’efficacité des échanges. Cet annuaire, accessible à toutes les entreprises via un portail et à travers les PDP, regroupera les adresses électroniques de réception de factures pour l’ensemble des assujettis à la TVA en France, constituant ainsi un socle essentiel échanger entre PDP.

L’ouverture de l’environnement de qualification pour les PDP permettra à l’ensemble des PDP de tester leurs capacités de connexion et d’échange de données, notamment sur les aspects de déclaration fiscale (concentrateur de données) qui deviendra pleinement opérationnel à partir de janvier 2026. Cette phase permettra aussi de finaliser les immatriculations définitives des PDP, sur la base de tests de conformité et de rapports d’audit validés par les autorités.

Un écosystème en construction sous l’œil vigilant de l’administration

La DGFIP et l’Agence pour l’Informatique Financière de l’État (AIFE) ont réitéré leur engagement à accompagner les entreprises dans la mise en œuvre de la réforme. Cette démarche inclut des ateliers thématiques dédiés à la définition d’une base commune de fonctionnement entre PDP, ainsi qu’avec les entreprises. L’objectif est de standardiser les interactions entre entreprises et PDP, notamment l’interopérabilité entre PDP pour les échanges de factures.

La réunion du 5 novembre a mis en lumière l’approche pragmatique de l’administration, qui privilégie la continuité de la réforme tout en adaptant ses contours aux réalités du marché. En permettant aux PDP de jouer un rôle central, la DGFIP fait le pari d’un écosystème dynamique et résilient, où les entreprises pourront choisir librement leur plateforme de facturation et, le cas échéant, en changer facilement. Ce nouveau modèle allégé, axé sur une interopérabilité fonctionnelle solide et un soutien accru de l’administration, laisse entrevoir une transition sereine vers la facture électronique obligatoire pour les entreprises françaises.

Dématrust officiellement immatriculée « Plateforme de Dématérialisation Partenaire » par la DGFIP

Dématrust officiellement immatriculée « Plateforme de Dématérialisation Partenaire » par la DGFIP

Dématrust a été officiellement immatriculée comme « Plateforme de Dématérialisation Partenaire » (PDP) par la Direction Générale des Finances Publiques (DGFIP). Cette reconnaissance témoigne de la conformité de Dématrust aux exigences strictes du cahier des charges de la réforme de la facture électronique et de sa capacité à apporter une solution complète et performante pour accompagner les entreprises dans leur transition vers la facture électronique.

Des critères rigoureux pour devenir une PDP

L’immatriculation comme PDP implique de respecter des critères stricts définis par la DGFIP. Ces critères incluent la sécurisation des données, l’interopérabilité avec les autres plateformes, ainsi que la traçabilité des factures. Pour obtenir cette immatriculation, une plateforme doit démontrer ses capacités en termes de :

  • Sécurité : La protection des données financières sensibles et la conformité aux normes de sécurité les plus élevées (ISO, RGPD).
  • Interopérabilité : Une capacité à communiquer de manière fluide avec d’autres PDP et le portail public de facturation (PPF).
  • Traitement massif : Une capacité à traiter un grand volume de facture (émission, réception et transmission)
  • Traçabilité : via une piste d’audit fiable garantissant l’authenticité, l’intégrité, la lisibilité et l’archivage des factures traitées.

Dématrust a non seulement rempli ces conditions, mais va au-delà en proposant des fonctionnalités avancées pour simplifier et automatiser les processus métiers.

Un atout pour la gestion financière et comptable en France et à l’international

Au-delà de la conformité réglementaire en France, Dématrust se distingue par sa capacité à répondre aux exigences réglementaires et fiscales de plus de 65 pays dans le monde. La solution intègre également des fonctionnalités avancées pour simplifier et automatiser un certain nombre de processus métier critiques pour les équipes finance et comptabilité :

  • Rapprochement des commandes et des factures : Un traitement automatisé pour éviter les erreurs manuelles et réduire les délais.
  • Gestion des litiges : Un suivi automatisé des litiges avec des échanges en temps réel pour une résolution rapide.
  • Procédure de recouvrement : Un outil de suivi pour accélérer l’encaissement des paiements.
  • Référencement des fournisseurs : Une meilleure gestion des relations fournisseurs grâce à une visibilité accrue et des workflows optimisés.

Cette solution est facilement intégrable avec les principaux ERP du marché, garantissant une adoption rapide et un gain de temps significatif pour les équipes.

Conclusion

L’immatriculation de Dématrust comme « Plateforme de Dématérialisation Partenaire » vient confirmer sa capacité à répondre aux exigences de la réforme de la facture électronique tout en offrant des bénéfices tangibles pour les équipes finance et comptabilité.

Mais cette étape ne constitue pas une fin en soi. Le travail des équipes ICD International se poursuit au côté des entreprises pour les accompagner dans cette transition vers la facture électronique et faire en sorte que Dématrust représente une opportunité unique de simplifier et accélérer leur mise en conformité tout en optimisant leur processus métier.

Editeurs de solutions de gestion : pourquoi vous adosser à une solution PDP ?

Editeurs de solutions de gestion : pourquoi vous adosser à une solution PDP ?

La transition vers la facture électronique en France est un changement majeur pour de nombreuses entreprise. Outil, process, organisation, la réforme à venir engage les organisations dans des évolutions profondes de leurs habitudes de gestion.

Nombre d’entre elles s’interrogent sur la capacité de leur ERP, solution comptable ou de gestion à leur apporter des solutions de mises en conformité simple et intégrées.

Dans cet article, nous explorons l’intérêt pour les éditeurs de ces solutions de s’adosser à une PDP pour faire évoluer leur offre et mieux répondre aux besoins de leurs utilisateurs.

Qu’est-ce qu’une PDP ?

Avant d’approfondir la pertinence de s’adosser à une PDP, il est nécessaire de bien comprendre le rôle de ces acteurs clés de la dématérialisation des factures.

Une Plateforme de Dématérialisation Partenaire (PDP) est une solution privée, agréée par l’administration fiscale. Contrairement au Portail Public de Facturation (PPF), la PDP offre un ensemble de services avancés pour accompagner les entreprises tout au long du processus de facturation électronique.

En plus d’émettre et de transmettre les factures selon les normes requises, les PDP proposent des fonctionnalités supplémentaires telles que l’archivage sécurisé des documents, le rapprochement des factures avec les bons de commande, et des workflows de validation…

Grâce à ces services, les PDP permettent à leurs utilisateurs d’améliorer l’efficacité et la sécurité du traitement des factures, tout en leur offrant la possibilité d’adapter les contrôles et formats aux spécificités des secteurs d’activité.

De plus, elles assurent la conformité réglementaire en garantissant l’authenticité et l’intégrité des données fiscales, un atout majeur pour les entreprises souhaitant optimiser leur processus procure-to-pay.

En synthèse, une PDP apporte à la fois une solution “technique” de circulation des données de facturation conformément aux dispositions réglementaires, mais offre également des fonctionnalités “métiers” pour permettre aux équipes comptables et financières d’exploiter au maximum les bénéfices de la dématérialisation.

Editeurs de solution de gestion et PDP : un mariage de raison ?

Développées pour seconder le PPF et renforcer le dispositif réglementaire, les PDP facilitent la transition vers la facture électroniques à toutes les entreprises de toute taille et de tous secteurs d’activité.

 

Offrez à vos utilisateurs une solution intégrée et conforme

La réforme de la facture électronique constitue un bouleversement profond des processus procure-to-pay. Plus qu’un enjeu de solution technique, elle impacte l’organisation comptable et financière de l’entreprise.

En intégrant les fonctionnalités d’un PDP à votre offre, vous permettez à vos utilisateurs de se mettre en conformité avec la réglementation sans remettre en cause leur système d’information et en minimisant les conséquences de cette réforme sur leur organisation.

Selon la couverture fonctionnelle de votre solution, vous adosser à une PDP peut également vous permettre de compléter votre offre avec des fonctionnalités métier avancées (rapprochement automatique, portail fournisseur, recouvrement…) Un moyen de faire évoluer rapidement votre offre et de répondre à des problématiques nouvelles sans modifier votre roadmap.

 

Bénéficiez de “l’expertise” PDP sans contrainte

Obtenir l’immatriculation PDP est le résultat de plusieurs années de travail. Cette certification par la DGFIP confirme la capacité de la plateforme à répondre aux exigences de l’état en matière de format et de transmission des données, de connectivité et d’interopérabilité, de confidentialité et de sécurité. Par extension, cela valide également la maîtrise de la réforme et de ses cas d’usages spécifiques qui sont essentiels pour guider les entreprises dans leur transition.

Adosser votre solution logicielle à une PDP, c’est faire bénéficier vos clients d’un process de traitement de leurs factures clients et fournisseurs parfaitement conforme et certifié par l’état.

 

Notre métier depuis 30 ans, l’échange de données

Depuis plus de 30 ans, ICD International s’appuie sur les technologies EDI pour faciliter les échanges B2B de système d’information à système d’information. C’est cette expérience et cette expertise que nous avons rassemblées dans notre solution PDP Dématrust et qui assurent aujourd’hui son intégration aux principaux ERP et solution de gestion du marché.

Vous souhaitez apporter à vos clients une solution à la transition vers la facture électronique, découvrez la plateforme PDP Dématrust et comment elle peut offrir à votre solution un nouveau levier de croissance.

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Maximiser la performance avec une gestion des stocks dynamique associée au Just in Sequence

Maximiser la performance avec une gestion des stocks dynamique associée au Just in Sequence

Les enjeux de performance et de rentabilité dans l’industrie sont de plus en plus forts amenant les entreprises de toutes tailles et de tous secteurs à optimiser leurs processus, réduire les coûts et améliorer la satisfaction client en permanence. Les efforts réalisés notamment sur la supply chain contribuent grandement à l’amélioration de l’efficacité opérationnelle et financière des organisations.

Le Just in Sequence (JIS), une variante du Just in Time (JIT), permet d’aligner les livraisons de composants ou de sous-ensembles directement avec le rythme de production, évitant ainsi l’accumulation de stocks. Bien que puissant, le JIS présente aussi des limites qui, sans une gestion des stocks tampons dynamique, peuvent compromettre la fluidité de la production et la fiabilité des livraisons. Intégrer cette dynamique dans la gestion des stocks devient alors un facteur clé de succès pour maximiser la performance globale de l’entreprise.

Le Just in Sequence : un outil d’optimisation puissant mais exigeant

Le JIS repose sur la livraison des composants dans le bon ordre et au bon moment, en fonction des séquences de production. Par exemple, dans le secteur automobile, les pièces telles que les pare-chocs ou les sièges doivent être livrées dans l’ordre exact de montage, permettant ainsi de maintenir un flux continu. Ce processus élimine les excédents de stock et minimise les coûts de stockage. Cependant, cette méthode impose une synchronisation précise entre les fournisseurs et la chaîne de production.

En théorie, le JIS semble être la solution idéale pour une gestion de production en flux tendu. Mais en pratique, les fluctuations de la demande, les retards de livraison, ou encore les aléas de production peuvent rapidement mettre en difficulté cette coordination. C’est ici que la gestion des stocks tampons dynamiques entre en jeu pour absorber ces variations et garantir la continuité de la production.

Intégrer une gestion dynamique des stocks tampons : une réponse aux aléas

L’une des principales limites du JIS réside dans sa sensibilité aux imprévus. Si un fournisseur fait face à un retard, ou si la demande client fluctue de manière inattendue, une rupture de stock ou un excédent peut se produire, impactant négativement la production. Afin d’éviter ces risques, l’intégration de stocks tampons dynamiques permet de créer un matelas de sécurité flexible, capable d’absorber ces chocs et de garantir la continuité des opérations.

1. Répondre aux fluctuations de la demande

Les variations de la demande, bien qu’elles fassent partie intégrante de toute production, peuvent être particulièrement difficiles à gérer dans un système JIS. Sans un tampon de stock adapté, une augmentation soudaine de la demande peut créer des tensions dans la chaîne d’approvisionnement, causant des ruptures de stock et des interruptions de production. La mise en place de stocks tampons dynamiques permet de réajuster en temps réel les niveaux de stock selon l’évolution de la demande, offrant ainsi une plus grande flexibilité pour répondre aux pics ou aux baisses d’activité sans compromettre la production.

2. Limiter l’impact des retards de livraison

Un autre facteur critique est la gestion des retards de livraison, qui peuvent rapidement paralyser une chaîne de production fonctionnant en Just in Sequence. Une interruption du flux de composants empêche la production de se dérouler comme prévu. En intégrant des stocks tampons dynamiques, les entreprises peuvent mieux absorber ces retards, réduisant ainsi les risques d’arrêts de production coûteux et évitant des pénalités de retard vis-à-vis des clients.

3. Réduction des coûts et gestion du risque d’obsolescence

Stocker des quantités excessives de produits pour anticiper des imprévus engendre des coûts de stockage importants et accroît le risque d’obsolescence des composants. Un stock qui n’est pas utilisé rapidement peut devenir obsolète, notamment dans des secteurs où les composants évoluent rapidement, comme l’électronique ou l’automobile. En adoptant une gestion dynamique des stocks tampons, il est possible de réduire les excédents de stock, tout en maintenant un niveau de sécurité suffisant pour répondre aux imprévus. Cela minimise les coûts liés au stockage et aux produits inutilisés, tout en préservant une flexibilité essentielle à la continuité des opérations.

Maximiser la performance globale avec des processus synchronisés

L’intégration de stocks tampons dynamiques ne se limite pas à pallier les aléas. Elle permet également d’optimiser la performance globale de l’entreprise en assurant une production continue, en évitant les interruptions, et en maintenant des coûts maîtrisés. Cette approche améliore non seulement la capacité de production mais aussi la capacité de l’entreprise à répondre aux besoins des clients en temps voulu, renforçant ainsi leur satisfaction et leur fidélité.

Avec un système JIS soutenu par une gestion dynamique des stocks, les entreprises peuvent aussi améliorer leur réactivité aux imprévus. En ajustant en permanence les niveaux de stock selon l’évolution des conditions, les entreprises gagnent en agilité, ce qui leur permet de s’adapter rapidement aux fluctuations de la demande ou aux retards de livraison.

La solution Syflux : solution de pilotage intelligent des flux

Pour réussir à concilier JIS et gestion dynamique des stocks tampons, Syflux, développée par ICD international, offre une solution de pilotage des flux complète. Intégrant une gestion des stocks en dynamique, Syflux aide les entreprises à maintenir un équilibre entre flexibilité et maîtrise des coûts, tout en minimisant les risques liés aux retards et aux variations de la demande.

Le module de gestion des stocks de Syflux permet d’ajuster en temps réel les niveaux de stock tampon pour garantir la continuité de la production, même en cas de perturbations dans la chaîne d’approvisionnement. Cette solution offre une visibilité accrue sur les stocks disponibles, tout en optimisant l’utilisation des ressources, ce qui se traduit par une réduction des coûts de stockage et une amélioration de la réactivité aux imprévus.

Conclusion

L’intégration d’une gestion des stocks dynamique associée à un système Just in Sequence constitue un levier puissant pour améliorer la performance industrielle. En répondant aux défis inhérents aux fluctuations de la demande, aux retards de livraison, et aux coûts de stockage, cette approche permet non seulement de maintenir la continuité de la production, mais aussi d’optimiser l’utilisation des ressources, de réduire les coûts et d’améliorer la satisfaction client. Avec des outils comme Syflux, les entreprises peuvent aller encore plus loin dans la maîtrise de leur supply chain, assurant ainsi une performance durable et optimisée.

Synthèse de l’Assemblée Générale du FNFE du 31 mai 2024

Synthèse de l’Assemblée Générale du FNFE du 31 mai 2024

L’Assemblée Générale du Forum National de la Facture Electronique (FNFE) du 31 mai 2024 a été l’occasion de faire le point sur l’avancement du projet de réforme de la facturation électronique en France, visant à rendre la facture électronique obligatoire d’ici 2026.

Elle a permis de définitivement enterrer les diverses rumeurs qui planaient sur cette réforme en rappelant notamment que les dates de déploiement de la réforme sont écrites dans la loi et que la loi n’a pas connu de modification.

 

Points à retenir

  1. Stabilisation du cadre juridique :
    • Le cadre juridique de la réforme a été stabilisé avec le décret du 25 mars 2024. Un arrêté complémentaire est attendu après la validation de la Directive ViDA par l’ECOFIN prévue le 21 juin 2024.
  2. Publication des spécifications techniques :
    • Les spécifications externes version 2.4 seront publiées le 19 juin 2024. Cette version inclura les schémas XSD, Schematron, swagger et des jeux de données nécessaires pour parfaire la norme.
  3. Fonctionnalités et améliorations techniques :
    • Les nouvelles spécifications incluront des améliorations comme des flux annuaires simplifiés, une historisation enrichie de l’annuaire, un identifiant unique par facture, une tolérance de l’arrondi, un statut renforcé pour un suivi optimal, et une refonte de la gestion du cycle de vie de la facture.
  4. Livraison de l’annuaire national :
    • La livraison de l’annuaire national est confirmée pour fin 2024 pour un « petit pilote », principalement réservée aux PDP, pour évaluer l’annuaire sur le plan technique et fonctionnel. Un déploiement plus large est prévu pour 2025. Cet annuaire contiendra les données des entreprises et entités publiques et servira à tester les fonctionnalités techniques et fonctionnelles.
  5. Interopérabilité et création d’une autorité PEPPOL France :
    • Un Proof of Concept (POC) piloté par le FNFE sur l’interopérabilité des PDP (Plateformes de Dématérialisation Partenaires), basé sur les standards PEPPOL, avance bien. Il rassemble 60 participants
    • La création d’une autorité PEPPOL France est également prévue.
  6. Engagement des acteurs du marché :
    • Le projet se construit en collaboration avec les acteurs du marché à travers des ateliers de co-construction. Depuis février 2024, 11 réunions ont eu lieu et continueront à se tenir régulièrement.
  7. Ré-assurance et engagement continu :
    • Stéphane Eustache, Directeur du programme de facturation électronique à l’AIFE, a rassuré les participants en confirmant que le projet suit son cours sans retard ni modification législative. Les engagements pris lors de la dernière communauté des relais en février 2024 sont respectés.

 

Dates à retenir

  • 19 juin 2024 : Publication des spécifications externes version 2.4.
  • Fin 2024 : Livraison du lot 1 « annuaire » pour un petit pilote.

 

Conclusion

Le projet de réforme de la facturation électronique progresse de manière soutenue et collaborative, avec une stabilisation juridique et des spécifications techniques claires. Les prochaines étapes seront cruciales pour garantir une transition en douceur vers la généralisation de la facture électronique en 2026.